29/01/2016

TÔI YÊU

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Août 04, 2005
J'aime, j'aime
Chanson de Trinh Hung, 1955

J'aime la longue haie de bambou de mon pays natal,

J'aime la rivière avec son sable doré
envahissant les berges de la maison communale,

J'aime la lune en train de flirter avec les joues de la jeune tisserande
Et j'aime les rizières s'étendant à l'infini en attente de la récolte ...


J'aime la modeste chaumière de ma maman,
J'aime le clair de lune, témoin de nos serments,
J'aime l'ancienne digue menant au marché du village
Et j'aime le pont de bambou où j'attends ton retour.

Voici les enfants, heureux et insouciants,
Jouant, chantant, gais à ravir les coeurs.
Pluie et beau temps sont la grâce du ciel
Ils font dorer le paddy et nous comblent de bonheur.

J'aime mon pays, je l'aime toujours et aujourd'hui davantage,
J'aime l'oiseau, messager de la paix,
J'aime mon village, les villages environnants,
J'aime tous mes amis
et j'aime ce sentiment éclos pour ma dulcinée.
Tôi yêu quê tôi yêu lũy tre dài đẹp xinh
Yêu con sông xanh dâng cát hoe vàng bên đình
Yêu trăng buông lơi trên má cô nang det to
Và yêu canh dong voi xa , ngan tay đang dựng mùa hoa.

Tôi yêu đơn sơ qua mái tranh nghèo mẹ quê
Yêu duyên nên thơ trong tiếng khoan hò ước thề
Yêu con đê xưa đưa lối qua chợ làng quê
Và yêu mấy nhịp cầu tre là đây anh chờ em về

Kìa cùng đùa vui trẻ thơ ca hát yêu đời
Dù nghèo mà vui hỏi ai không hé môi cười
Mưa nắng ơn trời canh dông thắm đẹp lúa ngời
Xóm làng đón mùa chiêm mới
Ấm no ấp ủ làng tôi

Tôi yêu quê tôi yêu mãi bây giờ còn yêu
Yêu chim bay qua mang đến tin mừng thái hòa
Yêu anh yêu em yêu xom yêu làng gần xa
Và yêu môi tinh no hoa ngàn nam chua hê phai nhoa





 

mars 25, 2005
Sur le chemin de retour au village. Lối về xóm nhỏ (1954).
Về thôn xưa ta hát khúc hoan ca
Ngọt hương luá tình quê thêm đậm đà
Dạt dào bao tình thương trên mái lá.
Bờ dâu xanh cô gái hát êm êm.
Tầm mai chín gởi anh dâng mẹ hiền
Lòng già thêm hơi ấm khi chiều lên.

Có những chiều hôm
Trời nghiêng nắng xế đầu non
Nắng chiếu làng thôn, làm cho đôi má em thêm dòn
Luá đã lên bông
Mắt già tươi sáng thôi chờ mong.
Tiếng hò cô gái bên Cửu Long
Mơ rằng mai luá lên đầy bông.
...
Une chanson de Trịnh Hưng.
Extraite du recueil "Tôi yêu ". Essai de traduction.
Cette "symphonie pastorale ", composée selon le rythme moderne "cha -cha -cha " est souvent entendue dans les spectacles de chants et danses vietnamiens.

En revenant au vieil hameau, je fredonne une chanson gaie.
Le toit de chaume et le parfum suave du paddy exhalent notre amour pour le pays.
Dans le champ de mûrier, la jeune fille chantonne doucement: le cocon du ver à soie mûri, on l’offrira à notre mère pour lui réchauffer le cœur crépusculaire.
Certains soirs, le soleil brille sur la colline, les rayons s’attardent encore sur le hameau, rendant tes joues hâlées encore plus attrayantes.
Le riz en train de mûrir réjouit notre mère .
Au loin on entend le chant d'une jeune fille du Mékong : rêve d’une abondante moisson.
Ce soir, mes pas vagabonds reviennent se mêler aux brins de paddy partager les joies de la récolte. La lune éclaire les cheveux de ma jeune soeur, les petites filles sont en train de bavarder…
Sur le chemin de retour au village, la joie se répand ici et là.


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NGAY XUA HOANG THI



Décembre 06, 2005
Melle Hoàng Thị Ngọ
(Yvonne de Galais , version vietnamienne)

 .
Autrefois, Hoàng thị ... (adaptation, poème des années 70)

La classe finie, tu prenais le chemin de retour, sous la fine pluie,
Derrière le bosquet de fleurs jaunes, se cachait un petit oiseau .
Tes pas étaient agiles, les pans de ta robe couleur de lune,
Tu serrais contre toi ton cartable, ta longue chevelure couvrait tes épaules frêles.
Je te suivais ainsi, à distance, en silence, en cette fin d’après midi,
La lumière se fanait sur le sentier, la pluie gouttait, mélancolique.
Les nuages rougissaient là-bas, vers la fin du trajet.
J’observais à distance,
Ta silhouette de jonc, ta chevelure ruisselante,
et tes mains, bourgeons de fleurs.
J’aurai aimé ouvrir mon cœur, mais j’hésitais, ému.

Le lendemain en classe, je continuai à te contempler, discrètement.
La classe finie, tu repartis sur le chemin, sous la fine pluie.
Je te confiai une fleur, tu la mis à sécher dans ton cahier.
Doux instant, éternel instant !
Tu me souris, avec un léger petit sourire,
Que pus-je dire pour me consoler,
J’emportai avec moi la magie de ces moments.
Voici les fleurs de flamboyant annonçant l’été,
Nous n’eûmes plus l’occasion de nous rencontrer.
flamboyant,rd,251105 011.jpg

J'aimais pour la première fois,
C’est comme si j’avais marché doucement sur le sable ,
Mes pas légers s’enfonçaient et s‘estompaient.

Chère Ngọ, cela fait déjà 10 ans,
Je passe par hasard dans ces lieux aujourd'hui,
Les arbres, toujours élancés, dorent leur profil au soleil,
Ta robe d’autrefois s’est déteinte, délavée en plusieurs coloris,
Nos pas résonnent, se cherchant,
La mer en mouvement efface les traces du temps.
Je cueille ce bouquet de fleurs en pensant à toi.

Ô quartier de mon premier amour, je recherche le passé dans tes alentours,
Veux-tu bien garder pour l’éternité les traces de ma dulcinée.
Quel qu 'un a - t-il emporté dans l’infini
la poussière rouge du chemin et l’image de mon égérie ?
Revedeserenite.net (site fermé)

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11/2007 -248

Ce blog démarre avec la chanson "Thu quyến rũ ", "Automne envoûtant" ...
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